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Le vendredi, veille de la rencontre, nous mettons à l’eau et j’ai hâte de voir les postes enregistrés sur mon HDS par mes coéquipiers. Là, une plage de cinq mètres de profondeur pour mille mètres carrés avec une grosse cassure retient mon attention. Je décide d’attaquer le secteur dès le matin.
Six heures trente, Jean-Luc est au briefing afin de récupérer au plus vite sa fiche car nous pouvons partir parmi les premiers, grâce au classement de l’année dernière (troisièmes). Pendant ce temps, je prépare le bateau, et je m’aperçois que mes gilets de sauvetage et nos vifs (de petits goujons) ont disparus ; durant la nuit, les coffres qui ne ferment pas à clef avaient été visités. J’ai trouvé très vite des compétiteurs sympathiques prêts à me dépanner en gilet et nous partons tout de même en premiers pour rejoindre la plage que je convoitais.
Très vite, une dizaine de bateaux nous rejoignent, ce qui confirme que mon choix est certainement bon, pour autant, beaucoup de bateaux rentrent dans le bras du Lander, zone agrandie au dernier moment. Dès huit heures, nos leurres partent à l’eau et très vite des touches se font ressentir. Jean-Luc décrochera un joli poisson au drop, et après plusieurs touches, j’attraperai une perche qui ne maille pas. Les petits poissons s’amusent à taper dans nos vifs sans les prendre. Autour de nous, les compétiteurs auront plus de chance, et un à deux poissons maillés seront pris par bateau. Au bout de deux heures, le doute s’installe en même temps que les touches s’estompent. Nous partons donc faire d’autres bordures et essayons de prendre contact avec les autres bateaux du club de façon à nous aider à trouver le pattern. Mais sur ce lac, pas de réseau ! Le reste de la journée fut vraiment difficile, car peu de touches et que du poisson non maillé. A l’arrivée au port, nous apprendrons que les autres équipages du club n’avaient pas pu non plus enregistrer de poissons. Le soir, nous apprenons au repas que les prises s’étaient faites sur le Lander.
L’objectif le lendemain matin est d’essayer de partir au plus vite, et même si le deuxième jour l’organisation prévoit que nous devons partir dans les derniers, nous arriverons rapidement sur zone grâce à notre 70cv. Deux bateaux étaient déjà en place, rejoints très vite par une dizaine de plus. La manche n’étant que de trois heures trente, nous décidons de pilonner ce secteur pourtant pas très grand en espérant une réaction des poissons au moment où le soleil se lève pour chauffer la zone. Les premiers qui avaient pris neuf sandres maillés la veille prendront un sandre de plus et un autre bateau enregistrera un brochet. Les poissons n’auront pas été aussi coopératifs que la veille ! Jean-Luc aura une belle touche cinq minutes avant la fin, mais elle sera loupée.
Pour les autres équipages du club, même sanction. Nous n'avons décidément pas eu de chance.
Cela reste une belle rencontre et avec une bonne organisation dans un cadre magnifique. Merci aux bénévoles !
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